
En 2025, ce périple autour du titan des Alpes, ce Mont-Blanc drapé de blanc, dévoile ses sentiers sauvages aux vététistes audacieux. Passionné de randonnée et cycliste endurci, je vous livre un guide ciselé dans la pierre et le souffle, détaillant toutes les étapes pour triompher de cette boucle mythique avec une classe insolente. Aiguisez vos pneus, les Alpes vous défient.
Pourquoi faire le tour du Mont-Blanc en VTT en 2025 ?

Les sommets chantent une mélodie brute, et le TMB en VTT en est le refrain. 2025 s’annonce comme l’année des conquérants : les sentiers, affinés par des années d’usage, s’ouvrent aux roues intrépides, loin des hordes pédestres. Sous l’œil souverain du Mont-Blanc, pédaler devient un art, une communion avec des vallées profondes et des crêtes acérées. L’air vif des Alpes, les glaciers qui scintillent encore – tout conspire à faire de ce défi une odyssée d’élite. Les foules s’éveillent à peine à cette discipline ; soyez des pionniers. Et si le temps pressait ? Les cimes fondent doucement, 2025 pourrait être une ultime fenêtre pour saisir ce spectacle intact. Alors, montez en selle, la gloire vous tend les bras.
Comprendre le tour du Mont-Blanc en VTT : Difficultés et spécificités

Un itinéraire différent du trek pédestre
Les marcheurs suivent leurs sentes paisibles ; les vététistes, eux, plongent dans une bataille âpre. Le TMB en VTT s’écarte des chemins balisés pour des tracés rudes, où portages et pierriers dictent la cadence. Prenez le Grand Col Ferret : un sentier qui force à hisser le vélo sur l’épaule, suivi d’une descente où la Suisse s’offre comme une toile vivante. Ces détours, ignorés des trekkeurs, taillent une aventure à part, faite de sueur et de panoramas exclusifs.
Niveau requis en 2025
Affronter ce géant exige un alliage rare : force brute et précision d’orfèvre. Les montées raides martyrisent les jambes, les descentes techniques jugent votre audace. Un novice plie là où un maître s’élève. Des saisons à dompter les massifs m’ont forgé une certitude : sans agilité sur les cailloux et endurance dans les côtes, le TMB vous brise. En 2025, avec des sentiers plus fréquentés, savoir naviguer dans la foule ajoute une couche de défi.
Les étapes clés du tour du Mont-Blanc en VTT en 2025

Le TMB en VTT, c’est environ 170 kilomètres et 8000 mètres de dénivelé, bouclés en 5 à 7 jours selon votre fougue. Voici l’itinéraire complet, étape par étape, dans le sens anti-horaire – le plus raffiné, je vous l’assure.
Jour 1 : Les Houches à Courmayeur via le col de Voza
Depuis Les Houches, porte française du TMB, l’aventure s’élance sous les sapins. Une montée douce vers le col de Voza ouvre le bal, offrant une vue sur l’aiguille de Bionnassay. Premier test : un sentier roulant mais traître après la pluie. Puis, cap sur la descente vers Les Contamines-Montjoie, rapide et sinueuse, avant de grimper vers le col du Bonhomme. Là, un portage s’invite – vélo sur le dos, souffle court. Courmayeur, en Italie, récompense avec son charme alpin. Dormez tôt, la suite cogne.
Jour 2 : Courmayeur au refuge Elena via le Grand Col Ferret
L’Italie s’éveille dans la vallée d’Aoste, et le sentier s’élève sans ménagement. Le Grand Col Ferret, à 2537 mètres, vous défie : 600 mètres de portage, une épreuve pour les épaules et l’ego. Au sommet, la Suisse s’ouvre, immense et verte. La descente vers Ferret, puis le refuge Elena, file comme une flèche – attention aux racines sournoises. Le soir, face aux glaciers, le vin italien goûte mieux. Mon astuce : partez avant l’aube pour éviter les bourrasques.
Jour 3 : Refuge Elena à Champex via La Fouly
Depuis Elena, les alpages suisses défilent dans une douceur trompeuse. La Fouly, petit bijou helvète, marque une pause avant une montée modérée vers Champex. Le terrain roule enfin, mais les jambes ressentent déjà les jours passés. Le lac de Champex, miroir des cimes, apaise l’effort. Les sentiers, moins techniques ici, laissent place à la contemplation – profitez-en, la suite durcit. Un chocolat suisse au village, et vous repartez léger.
Jour 4 : Champex à Trient via Bovine
Champex s’efface derrière vous, et Bovine pointe son nez. Une montée rude, ponctuée de portages inévitables, teste votre ténacité. Les vaches paissent, indifférentes à vos grognements. La descente vers Trient, un ruban de terre et de rocailles, exige des freins affûtés. Les virages serrés réveillent le pilote en vous. Trient, discret et suisse, offre un repos bienvenu. J’aime ce coin pour son silence – rare en montagne.
Jour 5 : Trient à Chamonix via le col des Posettes
De Trient, le col des Posettes s’annonce plus clément. Une ascension roulante, quoique longue, dévoile des vues sur la vallée de Chamonix. Moins de portages, plus de plaisir : les pneus chantent sur ce sentier. La descente vers Vallorcine, puis Chamonix, glisse entre forêts et pierriers. L’arrivée sous le Mont-Blanc, grandiose, donne des frissons. Une bière au pied des cimes scelle cette étape – vous l’aurez méritée.
Et pour faire le Tour du Mont-Blanc en 5 jours, lisez cet article.
Jour 6 : Chamonix aux Houches via le Brévent
Chamonix pulse d’énergie, mais le Brévent appelle. Une montée mécanique optionnelle soulage les cuisses, sinon, grimpez à la force des mollets. Le panorama au sommet foudroie : le Mont-Blanc en face, impérial. La descente vers Les Houches, technique et rapide, boucle le cercle. Les sentiers, parfois étroits, demandent un pilotage précis. À l’arrivée, la boucle se ferme – triomphe discret, mais total.
Durée et variantes
Cinq jours pour les athlètes, sept pour les poètes : le TMB s’adapte à votre rythme. Raccourcissez via des vallées basses – moins de cols, moins de gloire. Allongez en bivouaquant – plus de nuits sous les étoiles. J’opte pour six jours, savourant chaque refuge. En 2025, les sentiers s’améliorent – profitez des variantes pour sculpter votre légende.
Préparation pour le tour du Mont-Blanc en VTT en 2025

Entraînement physique
Les Alpes broient les faibles. Cuisses d’acier et souffle long s’imposent pour survivre aux côtes et portages. Passez vos mois froids à pédaler en montagne, à courir en altitude. J’ajoute des squats, un rituel cruel mais efficace. Sans cette forge, le TMB vous réduit à l’abandon. Devenez une machine – les cimes respectent la puissance.
Équipement indispensable
Votre VTT, un pur-sang : suspensions réglées, pneus agressifs, freins mordants. La fiabilité prime – casque intégral, lunettes robustes, et un kit de réparation sauvent des galères. Vêtements fins mais chauds : Gore-Tex pour les averses, gants pour les chutes. Une carte IGN, même en 2025, défie les pannes de batterie. Soyez prêt, les Alpes punissent l’imprévoyance.
Conditions météo en 2025
L’été joue des tours en altitude. Juillet et août 2025 promettent du soleil, mais les orages rôdent. Un sentier sec le matin peut noyer vos pneus l’après-midi. MeteoSwiss, mon oracle, guide mes départs. Une fois coincé sous la grêle, j’ai juré sur une couverture de survie – elle pèse rien, elle vaut tout.
Conseils pratiques pour réussir votre tour du Mont-Blanc en VTT

Choisir le sens anti-horaire recommandé
Contre les aiguilles, la voie s’illumine. Portages allégés, vues sublimées : l’Italie, la Suisse, la France défilent dans un crescendo parfait. L’horaire ? Un piège à novices. J’ai testé les deux – l’anti-horaire l’emporte, fluide et royal. Suivez ce courant, les Alpes s’inclinent devant les malins.
Sécurité en montagne
La splendeur alpine cache des crocs. Protégez chaque os : casque, genouillères, et un regard d’aigle sur les sentes traîtresses. Une glissade, et le vide avale. Sifflet, trousse de secours – des riens qui pèsent lourd. Brouillard soudain ? Stoppez net. Les cimes ne pardonnent pas les bravades.
Logistique et ravitaillement
L’eau, denrée d’or en hauteur. Gourdes pleines aux refuges, fontaines suisses en renfort – buvez avant la soif. Les ruisseaux tentent, mais méfiez-vous. Barres énergétiques, amandes, un saucisson d’Aoste : mangez souvent, léger. Les étapes usent – anticipez, les cuisines ferment tôt.
Quelle expérience pour faire le tour du Mont-Blanc en VTT
Des années à sillonner les Alpes m’ont conduit à ce défi majuscule : le Tour du Mont-Blanc en VTT. Une boucle où la sueur se mêle à l’émerveillement, où chaque virage raconte une histoire. En tant que montagnard et vététiste acharné, j’ai foulé ces sentiers avec une soif d’absolu, et ce que j’y ai vécu dépasse les cartes et les guides. Voici mes instants, mes leçons, ciselés dans la roche et le vent.
Premier col, première leçon : le souffle du Bonhomme
Le col du Bonhomme, dès le premier jour, m’a giflé d’humilité. Parti des Houches sous un ciel d’azur, je croyais dompter la montée – erreur de jeunesse. Le portage m’a plié, vélo sur l’épaule, mollets criant sous un soleil insolent. Arrivé au sommet, hors d’haleine, j’ai vu l’aiguille du Goûter se dresser, fière et silencieuse. La descente vers Courmayeur m’a réconcilié avec l’effort : un ruban de terre vive, où le vélo dansait sous mes mains tremblantes. Ce jour-là, j’ai appris à respecter les cimes, pas à les défier.
Grand Col Ferret : où le silence hurle
Jamais je n’oublierai le Grand Col Ferret. Sous un matin italien mordant, la montée depuis Courmayeur m’a sculpté. 600 mètres de dénivelé à porter, un sacre pour les épaules, mais quel sacre ! Le vent, là-haut, murmurait des vérités anciennes. La plongée suisse vers le refuge Elena fut une révélation : alpages infinis, pneus sifflant sur les cailloux. Une fois, un chamois m’a fixé, immobile, comme un juge de mon audace. Ce col m’a enseigné la patience – et la grâce d’une descente bien gagnée.
Bovine sous la pluie : l’épreuve du chaos
Bovine m’a marqué d’une autre encre. Parti de Champex, un ciel gris a crevé sur moi, transformant le sentier en bourbier. Les portages glissaient, mes bottes s’enfonçaient, et le vélo pesait comme un remords. J’ai maudit chaque pas. Pourtant, au sommet, trempé, j’ai ri – un rire nerveux face à la vallée noyée de brume. La descente vers Trient, un slalom boueux, m’a offert une leçon d’équilibre. Ce jour pluvieux m’a forgé une certitude : les Alpes se goûtent mieux dans l’adversité.
Retour à Chamonix : le triomphe discret du Brévent
Le Brévent, ultime étape, m’a couronné en silence. Depuis Chamonix, j’ai grimpé sans téléphérique – une fierté têtue. Le panorama m’a saisi : le Mont-Blanc, colossal, semblait saluer mon retour aux Houches. La descente finale, un sentier étroit et vif, m’a porté jusqu’à la ligne invisible de l’arrivée. Épuisé, j’ai levé mon verre à Vallorcine, seul face à la nuit tombante. Cette boucle m’a appris que la victoire ne crie pas – elle se savoure, douce et profonde.